J'essaie de me soigner, mais je suis une grande paniqueuse devant l'Eternel. Derrière aussi. Enfin, Eternel ou pas, en fait, ça revient au même.
Tenez, encore il y a quelques jours, j'ai embêté mon monde avec une sombre histoire de billets de train, qui va finalement se résoudre sans trop trop de dégâts.
je m'énerve pour un rien qui cloche.
je panique (enfin, moins maintenant, comme je le disais, je me soigne) dès que quelqu'un qui a l'habitude de donner des nouvelles n'en donne plus, comme si ce manque de nouvelles était forcement dû au fait qu'il/elle venait de trépaser dans d'affeuses souffrances (pour l'instant, ça n'a jamais été le cas, en fait)
Et en ce moment, je viens de me rendre compte que j'ai bien fait d'écrire cette note ce qui m'a fait regarder la date et voir que j'étais en train de rater l'anniversaire de ma maman que j'aime vois le mois de septembre défiler aussi vite que juillet l'a fait avant lui (aout aussi, mais il faisait pas beau, alors, ça compte pas). ce qui m'effraie, ce n'est pas le temps qui passe, ou je ne sais quoi. je ne me sens pas encore vieillir, et j'essaie d'en profiter.
Non, ce qui m'angoisse, c'est juste que dans un peu plus de trois mois, il faudra retourner dans la lointaine Rome. oh, je sais, trois mois, c'est beaucoup, finalement. j'ai bien le temps d'être dégouttée de Paris d'ici là. Oh, je sais bis, à Rome, la prochaîne fois, je me débrouillerai mieux, et je me ferais des tas d'amis, comme dans les dessins-animés (Gaby gaby gaby gaby, l'ami l'ami...etc etc)
Et puis, mine de rien, des amis, je commence à m'en faire, ici..et on a beau dire, msn/mail, ça paraît bien fade, après que le virtuel soit devenu réel.
Bref, puisqu'il faut que justement, je travaille sur les crises d'angoisse, de panique et de colère contre les choses, je crois que j'ai là un sujet tout trouvé...
Bouhh, je veux pas y retourneeeer, j'ai peeeeeur. Mais bon, au moins, là-bas, j'aurai la Villa Pamphili pour me calmer...
bande-son : ancora tu, Lucio Battisti
Humeur : hem, euh..je suis pas censée bosser, là?(meuh non, c'est juste psychologique, en fait). Non, la vraie humeur, c'est le message tellement subliminal que je l'écrit en toutes lettres : bouhh, ne m'oubliez paaaas (on dirait que je pars demain..mais non, mais non, c'est bien dans trois mois. quand je vous disais que je paniquais beaucoup et facilement...)