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Entre bleu clair et bleu foncé

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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 21:13
Je me gargarise du doux mot de vacances. je le savoure, le retourne, le déguste. Juste le mot. La réalité passera trop vite, évidemment. J'espère, d'ailleurs, sinon, ça veut dire que ça se passe pas hyper top bien.

Je sais, c'est pas gentil de dire cela alors que la plupart d'entre vous travaille certainement, mais je suis un peu comme une gamine à qui on fait un cadeau, aussi heureuse du fait d'avoir un cadeau que par le cadeau lui-même.
Et je suis comme devant une tarte au chocolat, qu'on a à la fois envie d'engloutir d'un coup et de déguster à petites bouchées.

Bon, on cause, on cause, tout ça, c'est pour dire -comme si ça avait de l'importance- que je ne serais sans doute aps très présente les jours prochains, internettement parlant. Mais j'espère que vous ne pensez pas vous en tirer à si bon compte, quand même. Vous allez pas vous en sortir comme ça, vengeance terrible, ah ah ah rire sardonique, et tout ça.

Nan, c'est juste qu'en fait, j'ai une question à vous poser. Oui, une de plus. débile, comme il se doit (je juge moi-même mes questions si je veux)
Avec l'ingénuité qui me caractérise, j'ai voulu, tout bonnement, changer de crème de beauté/soin pour la peau. Non, parce que voilà, au fil des ans, des discussions et des blogs, j'ai cru piger un truc : une fille se doit de se tartiner de plein de choses. Oui, non, je veux dire, d'autre chose que du Nutella. Donc, me suis-je dit, tu ne seras jamais vraiment une fille si tu ne te trouve pas vite fait un machin à te mettre sur la peau.
Sauf que deux choses. d'une part, forcemment, dans les rayons, y'a plein de choses. je ne sais aps ce que ça donne en français, mais en italien, c'est detergente. Et me mettre un truc detergente sur la peau, ça me fait un peu frissoner (d'accord, il me faut pas grand chose). J'ai donc psychologiquement besoin de l'aval de personnes compétentes.
Et c'est là que vous intervenez, amies lectrices, amis lecteurs (je mets les filles avant, c'est aps de la démago, c'est juste parce que je pense que les filles risquent de se sentir plus concernées sur le coup. mais les mecs ont le droit de demander (ou d'espionner le stiroirs de) vos chères et tendres). Parce que je sais que vous êtes compétents en la matière. et que non seulement vous savez ce qui est bon ou non pour la peau, mais aussi ce qui est bon ou mauvais pour la santé en général.
Oui, parce que je suis méchante, et j'en profite pour vous rappeler que de nombreux produits de beauté sont cancérigènes (enfin, il paraît, du moins, justement, je vous écoute). Et que même que si je pouvais les éviter, ce serait hyper top de la balle super chouette. Je veux bien être suicidaire, mais pas sur le long terme, si vous voyez ce que je veux dire...

Et pour l'inspiration, je vous laisse un ciel de soirée romaine



A presto, prenez soin de vous
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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 19:19
C'est marrant, je m'apprêtais à faire une note hyper personnelle comme au vieux pas bon temps. Une note où j'aurai décris mes angoisses, qui reviennent à la vitesse du cheval quand il souffle en tempête. Peur de la solitude, encore, toujours. Peur de ne pas exister, encore, toujours. Peur de la souffrance, aussi. C'est idiot je le sais. La souffrance fait partie de la vie. On voit des vies sans bonheurs, rarement des vies sans souffrances. Alors il n'y a évidemment pas de raisons pour que j'en sois exempte, d'autant que j'ai effectivement largement des conditions de vie faciles. Mais je suis douillette, je m'écroule assez facilement, alors cela me fait peur. Enfin, plus que peur.

Et la ronde des questions commence, des questions particulières, que je vous épargne ici, aux questions plus générales "qu'est-ce que je fous là", "pourquoi je suis comme ça", "c'est quoi, ce monde à la con", "pourquoi y'a des gens qui n'ont rien pour vivre, et qui sont en plus écrasés, alors que moi, j'ai de quoi vivre", "comment je pourrais sortir de ce système où je ne peux acheter de vêtements, nourriture, ni même me déplacer, sans avoir des raisons de culpabiliser, d'une façon ou d'une autre", etc.
Oui, parce que le problème, ce n'est pas de culpabiliser. On a des raisons de culpabiliser, si nos vêtements et nos ordianteurs sont assemblés par des semie esclaves, si nos légumes consomment du kerozène (si si), etc etc. Vous connaissez la musique comme moi, mieux, même certainement.

Peu à peu, on (enfin "je dans les moments d'angoisse" (je resitue un peu, une fois de plus, j'ai je crois perdu le fil) ne peut plus émettre une idée sans qu'aussitôt, une petite voix dans la tête vienne apporter une contradiction. Contredite à son tour. Ce qui est assez destabilisant.

je fais partie de ces gens incapables d'avoir des positions nettes sur quelque sujet que ce soit (à quelques exceptions près, hein, faut pas pousser). D'abord parce que je ne suis jamais sûre de moi, d'accord, mais aussi parce que je n'arrive pas à garder une seule chose en tête. Tenez, rien que ce blog. toutes ces parenthèses, c'est pourquoi, hein ? C'est parce que là où il y a une phrase, je voudrais en faire passer quatre ou cinq. Alors, je les mets entre parenthèses. Ce qui est idiot, parce que du coup, il y a de fortes chances pour que je ne fasse rien passer du tout. Ce qui n'est pas grave, c'est juste un blog. Mais est plus handicapant dans d'autres circonstances. Parce que du coup, ça se mélange (comme sur ce blog), et ça bloque. Ajoutez là dessus, un enjeu important ou une source de stress quelquonque, et vous obtenez une carpe sel à son unique entretien d'embauche à ce jour (il y a deux ans, mais quand même)(je l'ai râté, bien sûr)

je sais pas pourquoi je vous dit tout ça. Enfin, si, je sais. Depuis quelques semaines, elles sont là, les angoisses, fidèles au rendez-vous. On s'en rend pas compte, au début. On se dit que c'est juste une baisse de moral. Et puis, faut bien se rendre à l'évidence. Cela dure plus longtemps qu'on ne le voudrait et qu'on ne le pensait.  Je suis en vacances la semaine prochaine. Je ne sais pas si ce remède marchera. J'espère.

Bon, ben finalement, si, je l'ai sortie, la note personnelle. Et je ne sais même pas si ça soulage.
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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 19:10
Cela fait un certain temps que je n'ai pas rappelé que l'italien, c'était facile. Et pourtant, j'ai besoin qu'on me le rappelle, là, parce que j'ai un peu d ee mal. A m'en souvenir, je veux dire. Que c'est facile.

Disons que c'est peut-être facile, sauf le vendredi soir, quand tu rentres chez toi bien fatiguée par ta semaine. Mais bref, je m'égare.

Puisque c'est facile, vous allez me trouver les doigts dans le nez ce que veut dire autista. Retirez les doigts du nez en question pour taper la réponse, quand même, sinon,en plus de m'accuser de pousser à la malprpreté, on va dire que je suis sadique, que je vous pousse à vous faire mal et à casser vos ordinateaurs adorés. Or, ce n'est pas du tout mon genre, enfin, je ne vois pas comment qui que ce soit pourrait penser une chose pareille.

Bon, et indice : ce n'est pas le sens qui ressemble au sens français, que je demande.
Et c'est un nom masculin (d'ailleures, je me demande ce que ça donne au féminin.)

Alors, cette fois, je le rappelle : interdiction du dictionnaire. mais autorisation d'utiliser internet pour mettre le mot dans son contexte, par exemple.

Sinon, étant donné que ce blog se tourne en ce moment vers ce genre de notes (les mini-énigmes), j'hésite à faire un système de réponses par mail, pour qu'elles n'aparaissent pas trop vite en ligne. je ne l'avais pas fait, parce que tout cela est pour moi assez informel, mais si vous penser que ce serait mieux, faites-le moi savoir.

humeur : je me remets doucement du film que je suis allé voir hier. cela faisait longtemps qu'un film m'avait empêché de dormir. certainement parce que je choisi déliberemment des films légers. sauf cette fois-ci. Mais, hélas, ça va être comme pour tout, "j'y pense et puis j'oublie". Un aspect d ela vie qui ne me plait guère, mais...

bande-son : la BO du film en question. Stressante à souhait, sur fond de musique espagnolisante. Terrible.
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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 19:56
Comme je l'ai déjà dit ici, a Rome, il y a des symboles, ce qui n'est asp étonnant. La plupart des villes qui ont une histoire un peu ancienne sont un enchevêtrement de lieux ou de bâtiments sur lesquels les propriétaires, ou les passants, ont voulu laisser leur marques. Si ce sont des passants, ce sont des tags. Si ce sont les propriétaires, ou les bienfaiteurs, ce sont plutôt des images sculptées.
Alors évidemment, à Rome, ville enchevêtrée par excellence, où il y a partout des bouts de briques ou de pierres anciennes qui dépassent, il y a de quoi faire.

Par exemple, voyez ces images :



Celle-ci a été prise le 17 mars, je ne vous dipas où, évidemment.



















Celle-ci a été prise sur le palais qui lui fait face, sur la même place.



















Cela va même jusqu'à cette frise, sur le premier palazzo. (en petit, on voyait mal, alors je l'ai mise plus grande, j'espère que c'est mieux)
Toujours la même place, donc. je ne dis pas laquelle, ce serait donner la réponse.




Réponse à quelle question ? Bah, elle est simple : de quoi, de qui, cet animal est-il le symbole?

Bon, je laisse quand même un indice, pour ceux qui connaissent : ces palais sont sur la même place que le Vittoriano de la note précédente.

Bon jeu !

bande-son : Benato, l'Isola che non c'è
humeur : TGIF. Enfin. (TGIF : thanks God it's friday)

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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 18:58
Vous ne l'ignorez pas, aujourd'hui, c'est le premier jour de l'hiv..euh, du printemps.

J'aime bien le printemps. L'hiver est effectivement le temps de l'hibernation, je ne comprends pas pourquoi on ne fait aps comme les ours, ou les marmottes, rester l'hiver à dormir et manger du miel ou du chocolat (non non, je ne suis pas du tout abrutie par la télé)

L'avantage du printemps, c'est que les couchers de soleil sont à des heures raisonnables : ni trop tôt, ni trop tard. Alors, en sortant du travail, on peut partir (quand il fait beau, ah ah ah, je me marre)  la recherche de la lumière en fleur.

Oui, parce qu'au printemps, tout fleurit. Les plantes, d'accord, mais aussi les monuments. Je ne veux pas dire par là qu'on y met des fleurs. Enfin, ça aussi, on le fait, mais ce n'était pas de cela que je voulais parler.
je voulais parler de la fameuse lumière. Ce n'est ni la première ni la dernière fois que je l'évoque en ces pages. Désolée, chacun son dada, j'en ai trouvé un, faut faire avec.

Nan, parce que quand même, la lumière serale en question, elle a réussi un prodige : rendre joli le monument considéré de manière assez unanime comme le plus laid de Rome.
A ce propos, j'ai bâti une théorie. Chaque ville un peu importante se doit d'avoir un monuméent dédié à la laideur. je veux dire, des bâtiments laids, d'accord, il y en a partout. mais dans chaque ville, il y a au moins un monument considéré comme important, par son histoire, son emplacement, ou les deux, qui est particulièrement laid. A Paris, j'avais un prof qui considérait que c'était la fontaine St Michel (en fait, c'est de lui que je tiens l'expression (mais pas la théorie qui va avec)). A Rome, je crois que la place revient indiscutablement au Vittoriano.

La photo a été prise samedi dernier, le fameux jour des sandales et de l'ami Daniele. Je ne savais pas alors, pauvre de moi, que c'était le dernier jour de beau avant longtemps (au moins trois jours, pour le moment, c'est énorme, non? (si si))




J'ai mis la photo prise de loin pour vous faire noter, au passage le calme de la place. Calme reposant. Surtout quand on sait que cette place est une des pires de la ville niveau circulation autmobile, stress et pollution. En fait, la circulation a été bloquée pendant quelques heures pour laisser passer une manif'. Moi, je ne manifestais pas, mais j'ai pris des photos sous des angles impossibles en temps normal. Bref. la machine à écrire. Blanc, mastoc, pas terriblement beau.






Ben voyez un peu, ce que peut faire une lumière du soir (photo prise le 15 mars, vers 17h30)





















Bon, j'ai pas réussi à prendre sous un angle meilleur, mais j'ai beaucoup aimé cette couleur. Vraiment, je trouve qu'on dirait qu'il fleurit. Vraiment, en débouchant de la rue, je me suis exclamé, étonné de voir si beau ce monument réputé si laid.
Comme quoi, tout (enfin, beaucoup) est question d'éclairage. A méditer (mais pas trop longtemps, après, ça fait mal à la tête)








humeur : vivement les vacances. deux semaines en un an et demie, c'est peu. Et encore, la 2e semaine est encore à venir (tant mieux, remarquez). je sais, ça fait petite fille martyrisée bouhbouhbouh qui se plaint, mais là, je suis un peu fatiguée, je crois, alors je me laisse aller, que voulez-vous.
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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 19:10
Je le sais bien, que vous n'attendez que cela de ce blog. Depuis que je suis arrivée ici, vous n'espérez rien d'autre, sans toutefois oser le formuler vraiment. Mais heureusement, je vais au devant des désirs de mes lecteurs, et j'ai deviné ce que vous attendiez de moi.

Le secret des pâtes, évidemment.

En fait, avant de vous révéler cela, je vais commencer par ce qui est plutôt un simple "truc". Enfin, vous, vous connaissiez peut-être cela, mais moi, j'ai découvert cela en arrivant en Italie (il y a déjà trois ans, dites donc, c'est dingue, ça...Bref, passons)
Bon, écoutez donc les vieux conseils de tata Sel. Oui, tata, on est de la même famille, non? La grande famille des blogueurs et lecteurs-de-blogs-sans-blogs, c'est beau, c'est fort, c'est...j'en pleure d'émotion.

Bon, c'est bien, ça fait de l'eau salée pour les pâtes. Salées à la larme de sel, si c'est pas du raffinement, ça...
Admirez aussi la finesse de la transition qui me permet de retourner à mes pâtes et à mon truc. Chose. Bref.
En fait, c'est tout simple,donc j'enfonce certainement des portes ouvertes. L'avantage, c'est que ce n'est pas fatigant, à défaut d'être très utile.
Oui oui, je sais, j'arrête le blabla, et je vous le sort, le truc en question.
Non, c'est juste que quand vous avez égoutté vos pâtes et que vous vous apprêtez à mettre la sauce de votre choix, la sauce en question, vous la versez sur les pâtes que vous aurez mis dans une poëlle, ou remis dans la casserole (sans eau (faut suivre)). le tout sur un petit feu de derrière les fagots. hop, vous mélangez, et comme ça, la sauce devient partie intégrante de la pâte. ce n'est plus des pâtes à chaispasquoi, c'est des pâteschaispasquoi.
Pas sûre d'être claire (je sais, non, ce n'est aps mon prénom, pas la peine de me dire que cette expression onne stupide), mais ce n'est pas grave, puisque vous savez tout ça, non?

Et j'en arrive à mon secret. Il est très simple. On ne voit bien qu'avec le coe...Euh...Ah non, c'est pas ç'ui là. J'en connais tellement de secrets, vous comprenez, je me mélange et...
Oui, bon, d'accord, je me tais.
Ce secret là m'a été révélé non par un renard, mais, plus banalement, par une dame. Celle qui nous fait le café au travail, même que pour discuter, c'est quand même plus agréable qu'une machine (et évidemment, le café est meilleur). En plus, on apprend plein de choses, donc.

Un jour que nous parlions bouffe (comme à chaque fois, sauf quand on parle du temps (en plus, c'est pas vrai, je suis méchante)), la dame en question s'approcha alors de nous, avec des airs de conspiratrice (ça va, j'en rajoute pas trop, là?), et nous révéla l'ultime secret :

Il segreto è la cottura.

Oui, je vous le met en italien, ça fait encore plus mystérieux. Si c'est dans des mots qu'on comprends mal, c'est que c'est un vrai secret, non? je l'aurais bien traduit en latin, mais j'ai fait l'erreur, dans ma jeunesse, de revendre le idctionnaire de thème latin que j'avais acheté deux ans auparavant; je ne pouvais pas deviner, alors, que je lirais un jour Harry Potter, et que la lubie pourrait me prendre d'écrire des formules magiques en latin. pensez un peu. C'est le seul livre de mes études que j'ai revendu, à part mes manuels de lycée. Et il m'aurait servi. Si c'est pas triste, ça.
Bon, tant pis, je vous dit, c'était au temps de ma folle jeunesse, à l'époque où je pensais me débarrasser du latin en vendant un dictionnaire. pauvre folle que j'étais.

En attendant, vous avez eu le temps d'aller chez votre ami le gogol et de vérifier le sens de cottura. Vous avez donc découvert que cela signifiait "cuisson".
Voilà. Le secret des pâtes, c'est la cuisson.

E
t la madame d'ajouter même : bien sûr, après, les ingrédients qu'on met dans la sauce, tout ça, ça compte. Mais cela donne de bonnes pâtes. Alors qu'une cuisson parfaite, ça donne LES meilleures pâtes.
Pour le riz aussi, le cuisson compte, mais c'est encore plus compliqué, parce qu'il faut prendre en compte aussi la quantité d'eau.
Mais n'empêche, tout le monde dit que c'est facile, de faire des pâtes, mais non. Enfin si, faire des pâtes, c'est facile. mais pas faire LES meilleures pâtes.

En bonne cuisinière qu'elle est (oui, elle l'est, je suis témoin-goûteuse), elle ne nous révéla pas quel est le temps en question.pas certaine qu'elle le sache elle-même, vous comprenez, c'est au feeling, tout ça.
Mais une chose est certaine, c'est pas longtemps (ma théorie à moi, c'est que c'est juste quand les pâtes ont fini de changer de couleur. juste à cet instant. D'ailleurs, elle l'a dit, la dame, c'est au quart de milliseconde près. Avant, c'est pas l'heure, après, c'est plus l'heure)

Voilà, j'ai accompli ma mission. je peux mour dormir en paix.

bande-son : Harry Potter
Humeur : ben j'allais vous mettre des citations de Pratchett...Mais euh, je pense que ça fera assez long pour cette fois, non? Ce sera pour une autre note. Ou pas.
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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 19:29
Bon, alors là, il faut vraiment que je vous raconte.

Non, parce que j'ai beau savoir Rome petite, minuscule, même, il y a des limites.
Allons-y donc pour l'anecdote du jour.

Aujourd'hui samedi 17 mars était une de ces journées que j'aime. Il faisait beau. J'avais mis pour la première fois de l'année jupe et sandales. J'avais chapeau de soleil et lunettes noires.  Pour fêter cela (premières sandales de l'année, ça se fête), j'avais mis mes plus beaux vêtements, ou plutôt, mes préférés. Bref, rien ou presque, ne pouvait ébranler ma bonne humeur. Même pas d'apprendre que la moitié de l'appartement se servait dans mon placard. Et moi qui m'étonnait d'avoir à acheter si souvent du pain...bref.

Bref bis, ellipse temporelle sur le début de la journée.

Je me trouvais vers je sais pas, 16h, au Panthéon. Très occupée à prendre des photos. J'étais même montée sur un petit parapet pour mieux en prendre. En en descendant, je pris la décision de m'asseoir 5 minutes. Je mène une vie de folie, que voulez-vous.

Un mec, qui était assis pas loin, s'approche et me demande l'heure. Je la lui donne, tellement je suis généreuse même que ça fait peur. Son visage, sa façon de parler, me disent vaguement quelque chose. je ne suis pas physionomiste, je me dis que je devais me tromper. En fait, c'était surtout un visage que mon esprit avait tout fait pour oublier. Mais pour le moment, je ne le savais pas.

Le mec commence à s'exclamer que je suis française (ouais, je sais que ça s'entend, c'est bon), que lui, il est italien, me demande ce que je fais, tout ça.

Peu à peu, ce visage, cette façon de parler...Ce faux air intéressé par ce que je raconte ("oh, archiviste, mais que c'est interessaaaant" (c'est ça, ducon)...Mon instinct a fini par le reconnaître. Avant ma conscience, je crois bien.
Je me suis levée sans encore être certaine de celui que j'avais devant moi. Il fallait fuir au plus vite. Je ne me suis même pas posé de question.  Quelque chose au fond de ma mémoire me disait que...

Et j'avais raison.
Je faisais plusieurs pas en arrière, j'allais filer. Il me demande avant que je disparaisse : "Je m'appelle Daniele, et toi ?" (oui, cette fois, foin de l'anonymat. )
Daniele.
Je ne m'étais pas trompée.

Je venais pour la 2e fois de ma vie de perdre 100 euros.
Ou plus, qui sait, peut-être avait-il augmenté la somme possible?

Je lui ai lancé mon prénom et j'ai filé. pas eu le temps de me dire que par curiosité, j'aurai pu essayer de rester. Voir jusqu'où il pourrait aller cette fois. Voir s'il avait changé.

Non, je dois dire que j'ai juste fuit. Sans demander mon reste.
Ce mec est un malade, imaginez un peu : je le retrouve plus d'un an après, pas au même endroit ni à la même heure, avec e-xac-te-ment la même technique d'approche.

D'ailleurs, je me suis arrêtée plus loin pour prendre des photos. Devinez qui me dépasse et me fait un clin d'oeil ? Eh oui. Il m'avait suivie, en plus...

Les filles, si vous allez à Rome et qu'un Daniele vous approche...je n'ai qu'un conseil...Fuyez.
Oh, je sais, Daniele est un prénom fréquent. mais même.
Vous allez me dire, à cette heure-ci et vu le monde, je ne risquais pas grand chose. En fait, je ne risquais rien du tout, je pense. Mais j'espère qu'aucune fille n'a eu ou n'aura la mauvaise idée d'accepter enfin son café.
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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 18:39
Il y a une chose qui me fascine. Enfin non, il y a beaucoup de choses qui me fascinent, mais celle dont je voulais parler, c'est la lumière.
J'aime jouer avec la lumière, sa couleur ou son intensité.L'appareil photo me le permet plus que jamais, et ça, c'est chouette.

C'est vrai au premier degré, d'ailleurs, mais aussi de manière imagée. Ce blog aurait tout aussi bien pu s'appeler "entre les ombres et la lumière". Toujours un "entre", parce, je ne sais pas si c'est une question de caractère, de destin, ou autre, mais je me trouve toujours "entre". mon incapacité chronique à décider et à choisir (oui, parce que choisir, c'est renoncer), n'y est certainement pas pour rien.
Mais bon, pour plusieurs raison, je préfère quand même mon "entre bleu clair et bleu foncé", alors, je le garde.

Mais je disais donc : ah oui, la lumière. Et l'ombre.
l
je ne sais pas si c'est votre cas, mais moi, j'ai commencé à lire avant de vivre. Non, j'explique avant que vous rigoliez. je ne suis pas née un bouquin à la main. pauvre mère, j'imagine la chose assez douloureuse.
Non, ce que je veux dire, c'est que j'ai lu enfant. j'ai lu beaucoup. J'ai lu énormément. J'ai lu et parfois, je rencontrais des expressions, ou des mots, que je comprenais mal. Ou plutôt, qui n'évoquaients rien en moi. parce que moi, ce que j'avais vécu, à part les vacances (pluri) annuelles, c'était surtout entre les quatre murs de ma chambre (c'est faux, mais là, ça m'arrange de le dire. Comme ça, vous allez me croire pauvre petite enfant martyre et enfermée et vous allez me plaindre très fort (ah non? Tiens, j'aurai cru, pourtant, il y avait de quoi))
Bon, enfin bref, il y avait des expressions qui ne me disaient rien. Evidemment, là,; comme j'en parle, aucun exemple ne me revient à l'esprit, mais bon, il y en avait.

Aucun exemple à part celui dont je veux parler, bien entendu.
Parfois, on lit, ou on entend "de la lumière comme s'il en pleuvait", ou, "une pluie de lumière".
J'avoue, je n'ai pas le génie des comparaisons (pas comme Pratchett, qui est un dieu en la matière). je n'ai pas l'esprit imagé. Alors oui, je comprenais, bien sûr, le sens, mais je ne visualisais pas bien.

Et bien voilà. La photo m'a enfin permis de voir à l'oeuvre cette expression.


































(au passage, essai d'image en grand)
Cette photo a été prise Villa Pamphili, en ce même dimanche 4 mars que cette autre

Je sais pas, je trouve vraiment que sur cette image, on voit les rayons, comme de la pluie. mais de la pluie joyeuse et colorée, pas comme la vraie (non, je n'aime pas la pluie, c'est comme ça)

D'ailleurs, cette lumière, elle laisse des gouttes, c'est vous dire si c'est comme de l'eau












































Voilà, c'était l'intermède pseudo poétique et bucolique de Sel. vous pouvez reprendre une activité normale, bon week end.

humeur : je m'habitue décidemment trop au café...Au "vrai", je veux dire (après la vraie carbo, voici le vrai café...je suis désolée, c'est pas ma faute, euh...). Le café en poudre (hielophilichaispasquoi et j'ai pas envie de chercher), je n'aime plus. J'en ai fait l'amère expérience ce matin. Je dois vieillir, décidemment, je chope des gouts de luxe.

bande-son : Celentano
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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 23:05
Bon, on rigole, on rigole, on voit des images, tout ça, c'est gentil, c'est ludique et tout, mais quand même. Cela fait longtemps que je n'ai pas parlé manger. Et ça, c'est mal, parce que manger, c'est bien (si si, relisez, c'est logique, en fait)

Hier, j'ai montré le temps qu'il faisait. Aujourd'hui, on va continuer dans le passionnant, et je vais raconter ce que j'ai mangé.

Aujourd'hui, j'ai mangé des pâtes (évidemment) alla Carbonara.

S'il y a une recette controversée en ce bas monde, c'est bien celle de la pasta alla carbonara. Elle méritait donc bien une note pour elle  toute seule.

Une parfaite synthèse de ces controverses a encore été trouvée dans la colocation dont je suis un modeste (toujours modeste, la Sel. mais si) membre.
Nous sommes six, dans cet appartement, quatre italiens, un franco-italien (plus franco qu'italien, d'ailleurs (vous allez voir)), et moi, française.

Nous nous trouvâmes l'autre jour, l'ami franco plus qu'italien et moi, à manger en même temps. Un accord sur le menu fut vite trouvé : vous l'avez deviné, pasta alla carbonara, donc (si vous n'aviez pas deviné, retournez lire l'introduction de la note, et vous me copierez cinquante fois "je dois être attentif à ce que je lis").
Mais c'est là que cela se corse.
A. (le coloc en question, donc) voulait mettre de la crème. beaucoup (trop) de crème. Et juste un oeuf. Cru, rajouté à la fin.
(je passe sur les lardons et le parmesan, c'est évident, hein, ça, tout le monde en met).
Recette version française, donc. Il n'imaginait même pas qu'on puisse faire autrement.

Moi, à ma manière (que je prétends être la manière italienne (si tant est que ce mot est une signification quand il s'agit de cuisine)), il ne faut pas de crème, plus d'oeufs, donc (pour manger quelque chose), et ces oeufs, je les fait cuire à la poëlle avant. Je verse les spaghettis (toujours des spaghettis, pour la carbo) sur les oefs, je mélange à feu doux et hop, au miam.

Ce soir, donc, une parfaite synthèse de nos deux méthodes fut offerte à nos yeux ébahis par un autre coloc, R., romain de son état.

R. ne mit pas de crème. J'avais raison (non mais. Même si je dois reconnaître que les pâtes de l'autre jour, avec toute cette crème, n'étaient pas si mauvaises que cela, à défaut d'être à la carbo (d'ailleurs, alors que je disais cela, que c'était bien bon, lui de me dire "ah ben, pour uen fois que tu ne trouves rien à redire"....Comme quoi, ma réputation de chieuse (enfin, suis une fille, quoi) n'est pas vraiment surfaite...).

Mais R. versa les oeufs crus sur les pâtes (égouttées, bien entendu) et mélangea le tout sur un feu doux pendant quelques instants.

Et donc, sous nos yeux émerveillés venait de naître une "vraie" carbonara (il me semble que la recette, à l'origine, est romaine, non? Dans le coin, en tous cas. Donc si un romain la fait, c'est la "vraie" recette. na). Après tant de d'années (bon, mois), de recherches, de tâtonnements, de discussions diverses et variées, je l'avais enfin trouvée, la fameuse carbo.

Et vous savez le pire?
Ben c'était bon.
(en même temps, étant donné les ingrédients, on voit mal comment ça aurait pu être mauvais, hein)
( bon, mais pas parfait toutefois, puisque nous n'avions pas de poivre. ce n'est pas mi qui vais m'en plaindre, mais bon, il manquait le poivre, je dois à la vérité de l'ajouter.)

Aujourd'hui donc, autre grand jour de ma vie.


bande-son : viviamo strani giorni, Battiato



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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 19:24
Au vu des photos que j'ai posté jusqu'à présent, certains esprits médisants voudraient insinuer qu'il ne fait pas beau en Italie.

Je m'insurge contre ces mauvais esprits et ces jaloux, et je prouve mes propos d'une simple image :




La coupole du Vatican vue depuis le Ponte Garibaldi, 12 mars. Vers 14h.


(au passage, si certains savent comment je pourrais mettre les photos en plus grand...je les trouve toutes petites, là, c'est dommage, non?)










Si ce ciel il est pas bleu, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Et non, promis, je n'ai pas retouché la photo.
D'ailleurs, on a aussi la chaleur qui va avec : a y'est, dans les parcs, on ne recherche plus les bancs au soleil, mais bien ceux à l'ombre... Et ce n'est aps pour me déplaire !

bande-son : il Millionario. Puisqu'on a les mêmes émissions débiles en Italie qu'en France, pourquoi se priver, hein... (il Millionario, c'est "qui veut gagner des millions", hein, pas "le millionaire")
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