14 mars 2007
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23:05
Bon, on rigole, on rigole, on voit des images, tout ça, c'est gentil, c'est ludique et tout, mais quand même. Cela fait longtemps que je n'ai pas parlé manger. Et ça, c'est mal, parce que manger, c'est bien (si si, relisez, c'est logique, en fait)
Hier, j'ai montré le temps qu'il faisait. Aujourd'hui, on va continuer dans le passionnant, et je vais raconter ce que j'ai mangé.
Aujourd'hui, j'ai mangé des pâtes (évidemment) alla Carbonara.
S'il y a une recette controversée en ce bas monde, c'est bien celle de la pasta alla carbonara. Elle méritait donc bien une note pour elle toute seule.
Une parfaite synthèse de ces controverses a encore été trouvée dans la colocation dont je suis un modeste (toujours modeste, la Sel. mais si) membre.
Nous sommes six, dans cet appartement, quatre italiens, un franco-italien (plus franco qu'italien, d'ailleurs (vous allez voir)), et moi, française.
Nous nous trouvâmes l'autre jour, l'ami franco plus qu'italien et moi, à manger en même temps. Un accord sur le menu fut vite trouvé : vous l'avez deviné, pasta alla carbonara, donc (si vous n'aviez pas deviné, retournez lire l'introduction de la note, et vous me copierez cinquante fois "je dois être attentif à ce que je lis").
Mais c'est là que cela se corse.
A. (le coloc en question, donc) voulait mettre de la crème. beaucoup (trop) de crème. Et juste un oeuf. Cru, rajouté à la fin.
(je passe sur les lardons et le parmesan, c'est évident, hein, ça, tout le monde en met).
Recette version française, donc. Il n'imaginait même pas qu'on puisse faire autrement.
Moi, à ma manière (que je prétends être la manière italienne (si tant est que ce mot est une signification quand il s'agit de cuisine)), il ne faut pas de crème, plus d'oeufs, donc (pour manger quelque chose), et ces oeufs, je les fait cuire à la poëlle avant. Je verse les spaghettis (toujours des spaghettis, pour la carbo) sur les oefs, je mélange à feu doux et hop, au miam.
Ce soir, donc, une parfaite synthèse de nos deux méthodes fut offerte à nos yeux ébahis par un autre coloc, R., romain de son état.
R. ne mit pas de crème. J'avais raison (non mais. Même si je dois reconnaître que les pâtes de l'autre jour, avec toute cette crème, n'étaient pas si mauvaises que cela, à défaut d'être à la carbo (d'ailleurs, alors que je disais cela, que c'était bien bon, lui de me dire "ah ben, pour uen fois que tu ne trouves rien à redire"....Comme quoi, ma réputation de chieuse (enfin, suis une fille, quoi) n'est pas vraiment surfaite...).
Mais R. versa les oeufs crus sur les pâtes (égouttées, bien entendu) et mélangea le tout sur un feu doux pendant quelques instants.
Et donc, sous nos yeux émerveillés venait de naître une "vraie" carbonara (il me semble que la recette, à l'origine, est romaine, non? Dans le coin, en tous cas. Donc si un romain la fait, c'est la "vraie" recette. na). Après tant de d'années (bon, mois), de recherches, de tâtonnements, de discussions diverses et variées, je l'avais enfin trouvée, la fameuse carbo.
Et vous savez le pire?
Ben c'était bon.
(en même temps, étant donné les ingrédients, on voit mal comment ça aurait pu être mauvais, hein)
( bon, mais pas parfait toutefois, puisque nous n'avions pas de poivre. ce n'est pas mi qui vais m'en plaindre, mais bon, il manquait le poivre, je dois à la vérité de l'ajouter.)
Aujourd'hui donc, autre grand jour de ma vie.
bande-son : viviamo strani giorni, Battiato
Hier, j'ai montré le temps qu'il faisait. Aujourd'hui, on va continuer dans le passionnant, et je vais raconter ce que j'ai mangé.
Aujourd'hui, j'ai mangé des pâtes (évidemment) alla Carbonara.
S'il y a une recette controversée en ce bas monde, c'est bien celle de la pasta alla carbonara. Elle méritait donc bien une note pour elle toute seule.
Une parfaite synthèse de ces controverses a encore été trouvée dans la colocation dont je suis un modeste (toujours modeste, la Sel. mais si) membre.
Nous sommes six, dans cet appartement, quatre italiens, un franco-italien (plus franco qu'italien, d'ailleurs (vous allez voir)), et moi, française.
Nous nous trouvâmes l'autre jour, l'ami franco plus qu'italien et moi, à manger en même temps. Un accord sur le menu fut vite trouvé : vous l'avez deviné, pasta alla carbonara, donc (si vous n'aviez pas deviné, retournez lire l'introduction de la note, et vous me copierez cinquante fois "je dois être attentif à ce que je lis").
Mais c'est là que cela se corse.
A. (le coloc en question, donc) voulait mettre de la crème. beaucoup (trop) de crème. Et juste un oeuf. Cru, rajouté à la fin.
(je passe sur les lardons et le parmesan, c'est évident, hein, ça, tout le monde en met).
Recette version française, donc. Il n'imaginait même pas qu'on puisse faire autrement.
Moi, à ma manière (que je prétends être la manière italienne (si tant est que ce mot est une signification quand il s'agit de cuisine)), il ne faut pas de crème, plus d'oeufs, donc (pour manger quelque chose), et ces oeufs, je les fait cuire à la poëlle avant. Je verse les spaghettis (toujours des spaghettis, pour la carbo) sur les oefs, je mélange à feu doux et hop, au miam.
Ce soir, donc, une parfaite synthèse de nos deux méthodes fut offerte à nos yeux ébahis par un autre coloc, R., romain de son état.
R. ne mit pas de crème. J'avais raison (non mais. Même si je dois reconnaître que les pâtes de l'autre jour, avec toute cette crème, n'étaient pas si mauvaises que cela, à défaut d'être à la carbo (d'ailleurs, alors que je disais cela, que c'était bien bon, lui de me dire "ah ben, pour uen fois que tu ne trouves rien à redire"....Comme quoi, ma réputation de chieuse (enfin, suis une fille, quoi) n'est pas vraiment surfaite...).
Mais R. versa les oeufs crus sur les pâtes (égouttées, bien entendu) et mélangea le tout sur un feu doux pendant quelques instants.
Et donc, sous nos yeux émerveillés venait de naître une "vraie" carbonara (il me semble que la recette, à l'origine, est romaine, non? Dans le coin, en tous cas. Donc si un romain la fait, c'est la "vraie" recette. na). Après tant de d'années (bon, mois), de recherches, de tâtonnements, de discussions diverses et variées, je l'avais enfin trouvée, la fameuse carbo.
Et vous savez le pire?
Ben c'était bon.
(en même temps, étant donné les ingrédients, on voit mal comment ça aurait pu être mauvais, hein)
( bon, mais pas parfait toutefois, puisque nous n'avions pas de poivre. ce n'est pas mi qui vais m'en plaindre, mais bon, il manquait le poivre, je dois à la vérité de l'ajouter.)
Aujourd'hui donc, autre grand jour de ma vie.
bande-son : viviamo strani giorni, Battiato