14 janvier 2009
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17:45
L'amour de soi me fait peur. Je veux dire, l'expression.
Pourquoi est-ce que je dis ça maintenant, moi ? Parce que j'ai lu une ou deux notes sur ce sujet, qui m'ont remis cette reflexion en mémoire (chez Coumarine, en particulier), sujet qui m'a toujours intéressée.
L'amour de soi. Dit comme ça, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je trouve même cela presque..Indécent. Aimer les autres, oui, bien sûr. Se faire aimer des autres, oui, évidemment.
S'aimer soi.Déjà, il faudrait savoir ce qu'aimer veut dire, et c'est bien pour cela que c'est compliqué. En français, aimer veut un peu tout dire et n'importe quoi. C'est le même terme pour plein de réalités différentes, ou même pour des réalités changeantes.
Mais pour moi, avec l'amour, il y a forcemment le côté "aprécier, trouver agréable, d'être avec cette personne".
Or, avec moi-même, j'y suis tout le temps. Pire, je n'ai pas le choix.
Je ne dis pas non plus que je suis 24h sur 24 consciente de moi-même, hein. Ce serait invivable. Rectification : c'était invivable, car je parle en connaissance de cause. Non, mais enfin, faut que je me supporte. Tout le temps. Pas moyen de sortir en claquant la porte pour aller voir ailleurs si on y est. Parce que oui, on y est, ici ou ailleurs.
Enfin, oui, il y a des moyens tout de même de "contrer" cela. Une bonne promenade villa Pamphili, par exemple. Hélas, on n'a pas toujours la villa Pamphili à portée de pieds.
Enfin bon, tout ça pour dire que je préfère plutôt le terme "estime de soi". ça, c'est important. En gardant le sacro-saint équilibre, hein, pas question de soudain s'estimer "au-dessus" des autres. Non, mais smplement accepter que comme les autres, on a des capacités, des qualités.
Et puis, dans l'estime, il y a les deux côtés. C'est savoir aussi estimer ses défauts, les endroits où le bâts blesse. Et si on peut, les modifier (il vaut mieux s'y prendre jeune, parce que là, les miens, de défauts, je les sens s'enraciner de manière irrépressible, et ça fait mal, des fois).
Ce n'est pas non plus facile, mais déjà, c'est plus à ma portée. Même que, des fois, je suis contente de ce que j'ai fait, dit, ou, tout simplement, d'un détail physique.
Maintenant, le plus dur, c'est de l'avouer, de me l'avouer, et de ne pas en culpabiliser.
Et puis, il avait tellement raison, le vieux moralisateur, d'écrire que "le refus des louanges est le désir d'être loué deux fois". Ce n'est pas toujours vrai, loin de là. Mais il y a souvent de cela quand même, au milieu du reste, de la vraie modestie, et de la culpabilité dont je parlais plus haut. Et du réalisme, aussi, quand on estime de la manière la plus objective qui soit (dans la mesure du possible quand il s'agit de soi même) que "c'est nul".
Ce n'est pas la meilleure photo que j'ai de ce soir-là, mais j'aime beaucoup les vagues, devant. Je suis contente car je trouve qu'on en retrouve bien le mouvement.
Ma pensée ressemble un peu à ces vagues, qui sans cesse revient en arrière, se heurte à celle qui l'a précédée puis à la suivante etc...Tout ça pour plus ou moins faire du sur-place, au final !
(et la bande-son, ce sera Greame Allewright)
Pourquoi est-ce que je dis ça maintenant, moi ? Parce que j'ai lu une ou deux notes sur ce sujet, qui m'ont remis cette reflexion en mémoire (chez Coumarine, en particulier), sujet qui m'a toujours intéressée.
L'amour de soi. Dit comme ça, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je trouve même cela presque..Indécent. Aimer les autres, oui, bien sûr. Se faire aimer des autres, oui, évidemment.
S'aimer soi.Déjà, il faudrait savoir ce qu'aimer veut dire, et c'est bien pour cela que c'est compliqué. En français, aimer veut un peu tout dire et n'importe quoi. C'est le même terme pour plein de réalités différentes, ou même pour des réalités changeantes.
Mais pour moi, avec l'amour, il y a forcemment le côté "aprécier, trouver agréable, d'être avec cette personne".
Or, avec moi-même, j'y suis tout le temps. Pire, je n'ai pas le choix.
Je ne dis pas non plus que je suis 24h sur 24 consciente de moi-même, hein. Ce serait invivable. Rectification : c'était invivable, car je parle en connaissance de cause. Non, mais enfin, faut que je me supporte. Tout le temps. Pas moyen de sortir en claquant la porte pour aller voir ailleurs si on y est. Parce que oui, on y est, ici ou ailleurs.
Enfin, oui, il y a des moyens tout de même de "contrer" cela. Une bonne promenade villa Pamphili, par exemple. Hélas, on n'a pas toujours la villa Pamphili à portée de pieds.
Enfin bon, tout ça pour dire que je préfère plutôt le terme "estime de soi". ça, c'est important. En gardant le sacro-saint équilibre, hein, pas question de soudain s'estimer "au-dessus" des autres. Non, mais smplement accepter que comme les autres, on a des capacités, des qualités.
Et puis, dans l'estime, il y a les deux côtés. C'est savoir aussi estimer ses défauts, les endroits où le bâts blesse. Et si on peut, les modifier (il vaut mieux s'y prendre jeune, parce que là, les miens, de défauts, je les sens s'enraciner de manière irrépressible, et ça fait mal, des fois).
Ce n'est pas non plus facile, mais déjà, c'est plus à ma portée. Même que, des fois, je suis contente de ce que j'ai fait, dit, ou, tout simplement, d'un détail physique.
Maintenant, le plus dur, c'est de l'avouer, de me l'avouer, et de ne pas en culpabiliser.
Et puis, il avait tellement raison, le vieux moralisateur, d'écrire que "le refus des louanges est le désir d'être loué deux fois". Ce n'est pas toujours vrai, loin de là. Mais il y a souvent de cela quand même, au milieu du reste, de la vraie modestie, et de la culpabilité dont je parlais plus haut. Et du réalisme, aussi, quand on estime de la manière la plus objective qui soit (dans la mesure du possible quand il s'agit de soi même) que "c'est nul".
Ce n'est pas la meilleure photo que j'ai de ce soir-là, mais j'aime beaucoup les vagues, devant. Je suis contente car je trouve qu'on en retrouve bien le mouvement.
Ma pensée ressemble un peu à ces vagues, qui sans cesse revient en arrière, se heurte à celle qui l'a précédée puis à la suivante etc...Tout ça pour plus ou moins faire du sur-place, au final !
(et la bande-son, ce sera Greame Allewright)