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Entre bleu clair et bleu foncé

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 14:07

Je suis particulièrement sensible aux bâtiments en ruine. Sans doute pas complètement un hasard non plus que mes pas m'aient conduite à aller régulièrement à Rome.

J'aime la ruine pour son coté...je sais pas, on va dire romantique. Quoi de plus beau qu'une arcade d'église ouverte sur le ciel ? Ah si, peut-être des colonnes de temple seules au milieu de "nulle part". Ou des tours de vieux chateaux à moitié écroulées ?

      Mais qu'est-ce qui est beau, dans cela ? Le coté nostalgique , le coté "vie et mort  d'un empire", le coté "tout est périssable"? Ou bien le contraste entre la nature et le bâtiment ? la nature qui "reprend ses droits", comme on dit ? les villages abandonnés sont beaux, mais tellement tristes ! Et que dire de Pompéi, c'est limite déprimant, quand on y songe.

Mais ces habitats ou lieux de cultes abandonnés, délaissés, ont toujours quelque chose d'émouvant. Peut-être, en plus de la lutte des pierres taillées contre la gravité et les intempéries, en plus du contraste dont je parlais, il y a aussi, bien sûr le souvenir des personnes. Pas tant historiquement parlant -j'ai toujours du mal à me reconstituer ce qu'étaient ces espaces avant la ruine- mais simplement par la sensation que donnent tous les bâtiments ancien que des gens ont existé ici, ils ont vécu, ils ont prié, ils ont monté les escaliers et même, ils sont allés aux latrines (bien visibles dans le château ci-dessous (pas sur la photo, par contre), sans oublier les lupanars de Pompéi...

 

En tous cas, je m'y sens bien, en ces lieux abandonnés (meuh non, je ne parle plus des lupanars, là), Ostia Antica étant probablement mon lieu préféré en la matière.  Cela n'empêche pas d'aimer aussi les lieux neufs mais...C'est différent. Et j'y suis moins à mon aise.

 

 P1040337.JPG

3 août 2012, j'ai oublié le nom de ce chateau de Loire-Atlantique (ou plutôt, j'ai la flemme de le rechercher)

bande-son : je retrouve des chansons que j'écoutais en boucle il y a une petite dizaine d'années et que j'avais abandonnées depuis...C'est bizarre, cette émotion, c'est bizarre, d'en retrouver les paroles tout de suite. Je sais qu'on se souvient des comptines de son enfance, mais là, ce n'est pas le cas, et cela m'étonne.

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commentaires

S
<br /> Bienvenue, Ourson, et merci pour la référence, que je note avec attention : en effet, cela devrait me plaire, ce livre !<br />
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O
<br /> Je viens de découvrir ton blog, via celui de Dieudeschats! Fana aussi de ruines, je me permets juste de te donner les références d'un livre que j'ai beaucoup aimé (peut être le connais tu aussi),<br /> il s'agit de l'esprit des ruines de Ferrante Ferranti. C'est un livre de photographies de ruines d'un peu partout dans le monde. Il y a aussi de nombreuses références littéraires (dont celle de<br /> Chateubriand) sur les états d'âmes de ceux/celles qui découvrent des ruines magnifiques. Ce livre m'a permis de mettre des mots sur mes sentiments face à toutes ces ruines. Une belle découverte<br /> quoi! Bonne soirée!<br />
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M
<br /> Pour moi les ruines sont une incitation au rêve puisqu'on ne peut pas voir et constater. Mais je n'irai pas à dire que j'adore... ;-) (en Inde, la ville de Chittorgarh te plairait !)<br />
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S
<br /> Ddc : idem, pour les lieux abandonnés...Par contre, j'avoue ne pas comprendre la phrase que tu cites : que vient faire la moralité là-dedans ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Olivier : merci de ton commentaire, et bienvenue sur ces pages !<br />
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O
<br /> J'ai toujours été attiré par les ruines, moi aussi, par ce qu'elle nous projettent dans un passé un peu mystérieux et laissent place à l'imagination.<br />
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