20 janvier 2008
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Quels lieux étranges, les gares, les aéroports...
Lieux de toutes les retrouvailles et de toutes les séparations...De toutes les solitudes, aussi...Nous avons probablement tous vécu cela, descendre d'un train, voir la foule des gens qui attendent, et savoir que pour nous, il n'y a personne...C'est dans les foules qu'on est le plus seul et blabla. Remarquez, physiquement seul dans une chambre, avec même pas internet, on est bien seul, aussi. Mais passons.
La joie et la peur des départs, des arrivées...Joie ou tristesse ? les deux sont tellement mêlés, parfois ! Heureux de quitter un endroit qui nous déplait et malheureux de quitter des amis, et vice versa (mais non, pas "heureux de quitter des amis", roh). Et ici, ces sentiments s'expriment plus forts qu'ailleurs, sans doute exacerbés par les séparations : tristesse des couples qui se séparent, joie de ceux qui se retrouvent et qui ne le cachent pas (et pourquoi le feraient-ils ?), inquiétude, sans doute, des mères qui laissent leur poussin pour la semaine...On le montre maintenant, parce qu'après, ce sera trop tard, et nos bras ne trouveront plus que du vide à enserrer.
Et puis,qui sait ce qui peut arriver pendant un voyage ? Cela n'est pas conscient, bien sûr, mais c'est là...
Car le voyage, cela reste un moment où on est plus fragile, sur la route...
Evidemment, de nos jours, cette fragilité ne se traduit pas par le risque d'être dévalisés par des brigands au coin d'un bois. Simplement, nous sommes en terrain autre, entre, entre deux destinations, entre le connu et l'inconnu, aussi, même si la route devient familière.
Mais aussi lieu de rencontre : "nous sommes tous dans la même galère". Enfin, dans le même train-avion. Voire ferry, si vous voulez.
Gare et aéroports, lieux de mélange : il y a ceux qui arrivent et ceux qui partent, ceux qui sont pressés et ceux qui, en avance de plusieurs heures sur leur train, ont trop de temps, ceux qui ont des valises plus lourdes qu'eux et ceux qui voyagent avec une simple malette d'ordinateur...Bien sûr, on retrouve cette diversité dans toutes les grandes villes. Mais où cela se cristalise-t-il mieux que dans les gares (dont celles de métro, après tout) ?
Et la gare, c'est aussi "celui qui reste sur le quai", celui qui s'en retourne après un dernier coucou et un dernier sourire plus ou moins triste derrière la vitre. Après, il faut reprendre le chemin archi-connu de la maison, des images plein le coeur et plein la tête. Mélancolique, triste, mais finalement heureux d'avoir accompagné quelqu'un à la gare et des moments passés ensemble.
En ce moment, je rêve assez souvent de train à prendre, que j'ai peur de râter et de me retrouver sur le quai. Pas besoin de psy, je suppose, pour deviner d'où ça me vient. Mais bon, c'est pas grave. D'ailleurs, dans deux semaine, je le prendrai effectivement, le train. J'espère qu'en Italie, au moins, il y a du soleil.
Bande-son : et j'entends siffler le train, chanté par Battiato, de préférence
Lieux de toutes les retrouvailles et de toutes les séparations...De toutes les solitudes, aussi...Nous avons probablement tous vécu cela, descendre d'un train, voir la foule des gens qui attendent, et savoir que pour nous, il n'y a personne...C'est dans les foules qu'on est le plus seul et blabla. Remarquez, physiquement seul dans une chambre, avec même pas internet, on est bien seul, aussi. Mais passons.
La joie et la peur des départs, des arrivées...Joie ou tristesse ? les deux sont tellement mêlés, parfois ! Heureux de quitter un endroit qui nous déplait et malheureux de quitter des amis, et vice versa (mais non, pas "heureux de quitter des amis", roh). Et ici, ces sentiments s'expriment plus forts qu'ailleurs, sans doute exacerbés par les séparations : tristesse des couples qui se séparent, joie de ceux qui se retrouvent et qui ne le cachent pas (et pourquoi le feraient-ils ?), inquiétude, sans doute, des mères qui laissent leur poussin pour la semaine...On le montre maintenant, parce qu'après, ce sera trop tard, et nos bras ne trouveront plus que du vide à enserrer.
Et puis,qui sait ce qui peut arriver pendant un voyage ? Cela n'est pas conscient, bien sûr, mais c'est là...
Car le voyage, cela reste un moment où on est plus fragile, sur la route...
Evidemment, de nos jours, cette fragilité ne se traduit pas par le risque d'être dévalisés par des brigands au coin d'un bois. Simplement, nous sommes en terrain autre, entre, entre deux destinations, entre le connu et l'inconnu, aussi, même si la route devient familière.
Mais aussi lieu de rencontre : "nous sommes tous dans la même galère". Enfin, dans le même train-avion. Voire ferry, si vous voulez.
Gare et aéroports, lieux de mélange : il y a ceux qui arrivent et ceux qui partent, ceux qui sont pressés et ceux qui, en avance de plusieurs heures sur leur train, ont trop de temps, ceux qui ont des valises plus lourdes qu'eux et ceux qui voyagent avec une simple malette d'ordinateur...Bien sûr, on retrouve cette diversité dans toutes les grandes villes. Mais où cela se cristalise-t-il mieux que dans les gares (dont celles de métro, après tout) ?
Et la gare, c'est aussi "celui qui reste sur le quai", celui qui s'en retourne après un dernier coucou et un dernier sourire plus ou moins triste derrière la vitre. Après, il faut reprendre le chemin archi-connu de la maison, des images plein le coeur et plein la tête. Mélancolique, triste, mais finalement heureux d'avoir accompagné quelqu'un à la gare et des moments passés ensemble.
En ce moment, je rêve assez souvent de train à prendre, que j'ai peur de râter et de me retrouver sur le quai. Pas besoin de psy, je suppose, pour deviner d'où ça me vient. Mais bon, c'est pas grave. D'ailleurs, dans deux semaine, je le prendrai effectivement, le train. J'espère qu'en Italie, au moins, il y a du soleil.
Bande-son : et j'entends siffler le train, chanté par Battiato, de préférence