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Entre bleu clair et bleu foncé

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 11:32
A vous
Les déçus de 20six.
Les désespérés de leurs anciennes notes. Et de la présentation, aussi.
Les perdus des craschages de plateforme
les nostalgiques, tout simplement, du temps des bonbons virtuels

A vous
les habitués de la fausse manip (bon, au point d'effacer une page entière, il faudrait le vouloir, mais enfin)

A vous, dont la mémoire défaille
Qui ne savez plus très bien

Ce site est pour vous.
Rien que pour vous.

J'ai nommé internet Archives

Alors certes, seules les pages d'accueil ont été gardées (on n'a donc pas de lien vers les commentaires). Certes, en fait d'archives, elles sont très lacunaires (je sais pas pourquoi certains sites ont beaucoup plus d'archives que d'autres. Et il y a rarement 2009, mais c'est en partie expliqué dans la faq (qui est en anglais, et que je n'ai donc pas lue parce que je suis flemmarde)). Certes, du coup, c'est surtout frustrant.
(surtout, ne cherchez pas à retrouver un vieux forum, par exemple.)

Mais quand même. Rien que pour la petite émotion...
Zieutez-moi ça un peu

Humeur : comme quoi, des fois, les conférences professionelles, ça sert !
bande-son : lecture aléatoire. En l'occurence, c'est du saint-Saëns


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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 11:56
Fatiguée, crevée, ma tête ce matin ressemble un peu à ça


Entre Neuchatel et Zurich, janvier 2009 (photo prise du train, d'où les reflets)

Mais ce qu'il ne faut surtout pas oublier, c'est que malgré ce trajet aller dans le brouillard, nous avons eu une journée sous un soleil magnifique, même si le froid était mordant. Zurich est d'ailleurs une très belle ville, toute en flèches et en eaux brillant sous les froids feux du soleils
Donc voilà, petite Sel. Là pour le moment, c'est le brouillard, la lassitude, tu en as assez et ne veux plus te préocuper que de dormir.
La journée que tu prépares ne sera peut-être pas parfaite, ne serait-ce que parce que tu n'aimes guère être au centre des regards et faire la bise à des dizaines de gens que tu connais pas très bien, en plus.
Mais au final, tu seras contente d'y être allée, de t'être donné du mal (enfin, j'espère !), et il restera des chouettes souvenirs et de belles photos.
Et un livret de famille.

Ce n'est pas rien, tout ça.

PS : les catégories, c'est bien, mais pas idéal tout de même...je le savais, mais bon. Il y a plusieurs notes qui devraient aller à plusieurs endroits. La catégorie ego est surdéveloppée par rapports aux autres, mais ce n'est pas étonnant. Idem pour Rome, puisqu'une des idées à la base de ce blog était de partager mes impressions sur cette ville.
Une question pour les autres utilisateurs d'overblog : lorsqu'on clique sur la catégorie, on tombe sur les notes les plus anciennes. est-ce qu'il y a un moyen à votre connaissance de pouvoir tomber directement sur les plus récentes ? merci.

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 11:32
Marcher sur un tapis moëlleux de feuilles automnales...Sentir sous ses pieds les dizaines et dizaines de couches successives, de rondes de saisons concentrées, de plus en plus concentrées jusqu'à la terre elle-même...
Fermer les yeux et écouter le bruit du vent dans les branches, faisant tomber les derniers vestiges de l'été...
Aspirer l'air plein d'odeurs d'humidité et de champignons.
Chercher les châtaignes dans leurs bogues vertes ou brunes, mais toujours sur la défensive

Je n'ai pas pu le faire cette année.
Mais j'y ai repensé devant le tapis que les platanes offraient à mes pas. Certes, on pouvait voir et sentir sous le tapis la dureté de l'asphalte. Mais enfin, l'idée était là...


Tapis feuillu sur le trottoir de la via Nicola Fabrizi, à Rome, l'autre jour

Et pourtant, lors de ces deux semaines, j'ai vu des personnes avec balais et souffleurs occupés à les ramasser, ces feuilles...Las, le surlendemain, il y en avait de nouveau autant. Pour mon plus grand plaisir, à condition qu'il ne pleuve pas et que le terrain ne devienne pas trop glissant...Mais il n'a pas plu, donc, tout fut bien.

Voilà, alors sinon, grande nouvelle : je me suis enfin décidée à faire des catégories. C'est surtout pour moi, pour m'aider à retrouver plus facilement certaines notes, mais si ça peut vous être utiles, allez-y. Je n'ai pas fini de classer les notes les plus anciennes, mais ça viendra, normalement. Il sera donc plus facile de retrouver "toutes les photos de Rome" ou "toutes les photos de Paris'". Félicitez-moi : j'ai fini par vaincre ma répugnance à faire pour un truc perso ce que je fais tous les jours au boulot. Et puis après tout, ce ne fut pas si difficile à faire, moins que ce que je pensais.
Et au passage, petit remerciement à Naline : c'est un peu grâce à son dernier commentaire et sa demande de "reportage" sur Rome que je me suis lancée...

Humeur : de retour ! Déjà ! Tout est dans le "déjà", c'est ce qui fit que ce fut un bon voyage, malgré le rhume.
bande-son : les travaux des voisins et les cliquetis des claviers.
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 11:58
Il y a des moments où il faut bien finir par se faire une raison. Accepter certaines évidences.

Que serais-je sans moi ? demandait récemment une blogueuse.

Eh bien sans moi, pour commencer, mon appart serait plus beau et mieux rangé.

Chaque fois que je vais chez une copine, c'est la même chose : mais comment fait-elle pour que rien ne traîne ni ne dépasse ? il y a un ou deux éléments de déco qui rendent la pièce originale, un tableau ou un abat-jour. Il n'y a évidemment jamais le moindre grain de poussière (mais ça, je sais que c'est parce que j'ai prévenu à l'avance que je venais, je suis pas complètement naïve non plus:p)

Chez moi, c'est jamais rangé et même quand je range, j'ai l'impression que ça dépasse et déborde de partout. Les livres, les bibelots, l'électro ménager, les papiers...mais ils font comment, les gens ?
Ne me dites pas qu'ils ont de plus grands apparts : je sais pertinamment que le jour où j'aurai un plus grand appart, j'aurai aussi plus d'objets. Et même avant d'avoir rempli les placards, ce sera en désordre, parce qu'il y en aura la moitié en carton, pour un an ou deux en cartons en attendant le courage de trouver une place à toutes ces choses.

Et pourtant, ces choses, elles ne m'encombrent pas comme on pourrait le croire, non. Elles me sont utiles assez souvent, et me rassurent, aussi. Peut-être une bête peur du vide à combler (en ce qui concerne les livres, c'est clairement une peur de l'angoisse : c'était déprimant lorsque, étudiante, je n'avais qu'un livre ou deux près de moi. J'avais toujours peur de les finir et de me retrouver à court de lecture. Ce qui ne risque pas de m'arriver aujourd'hui). Mais que celui qui n'a jamais eu une angoisse à combler et blabla.

Quand à la déco, c'est pas mon truc. Déjà, j'ai la flemme. Ensuite, je n'ai pas l'oeil. Et enfin, il me faut tellement longtemps pour me décider que je ne fais jamais. Pourtant, ce serait simple de simplement (Sel, ou "les mots pour le dire"), imprimer une photo et la mettre dans un cadre ! Même l'accrocher au mur, je devrai en être capable? Mais non, même ça, je ne le fais pas.


Mais bon, je peux tout de même être contente parce que (grâce à ma soeur qui me les a offert, merci soeurette) j'ai une jolie lampe et un joli porte bougies qui peuvent donner une ambiance assez intimiste à la pièce. Et ça, j'aime. Et j'ai aimé qu'une invité trouve en entrant que c'était tout à fait ce qu'ele aimait.

Alors oui, il y a les bouquins, les cds et la boîte à bonbons qui déborde (j'en achète plus que je n'en consomme, c'est comme ça)(et puis, il y a ceux que j'aime moins et qui traînent, certes)
Oui, la propreté n'est pas au top, sauf quand des invités s'annoncent (et encore)
Mais bon, j'ai quand même de quoi créer des ambiances sympas à l'aide de lumières (on ne se refait pas) et c'est toujours ça de pris

Et surtout, c'est vraiment chez moi, je m'y sens bien, même si tous les défauts de cet appartement commencent un peu à m'exaspérer. J'y suis à l'aise. Et voilà qui n'était pas donné à la base. Comme pour beaucoup, la fin de mes années étudiantes et le début de mes années professionelles ont été marquées par cette perte de "chez moi". Et puis, il n'était pas évident de savoir faire se confondre ce chez moi et ce chez nous dans un seul appartement. Et finalement, cela se passe tout naturellement, sans y penser vraiment.


N'empêche, elles me font envie, les copines, avec leurs appartements tout bien rangés.
Encore un aspect de moi qu'il va bien me falloir finir par accepter...

Bande-son : Jean Ferrat, bien sûr
Humeur : va bien falloir s'y mettre, à cette valise.
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 09:26
Or donc, si j'ai bien compris, c'est aujourd'hui la rentrée.

La rentrée des classes, des écoles, des enfants et des ados. La fin des vacances. Des grandes vacances, les seules vraies, de celles qui durent deux mois, ou autrement dit, une éternité.

Marrant comme je retrouve assez peu de souvenirs précis de mes rentrées. Du moins, de celles de primaire et de lycée.Au milieu, il y a le collège, et bizarement, deux rentrées sur 4 m'ont marquées ces années là.
En 5e, arrivée dans un nouveau collège. Seule et perdue au milieu de tous, je me rendit compte que -ô miracle- le mot "poubelle" (ou autre du même accabit) ne devait pas être écrit sur mon front, puisque des gens, des vrais gens du nouveaux collège, venaient me parler et me dire bonjour. Wouaaah.

Mon autre souvenir date de l'année suivante. Ce jour-là, pour une des premières fois de ma vie, j'eus...une heure de retard. Une heure ! C'est énorme, pour un jour de rentrée ! Et puis alors, qu'elle panique, en m'approchant du collège, de ne voir personne (puisque tout le monde était déjà entré en classe). Quelle panique pour retrouver la classe à laquelle j'avais été attribuée ! Moi qui n'aimais pas me faire remarquer, c'était gagné...Enfin, j'en fut quitte pour être responsable du "cahier de textes " de la classe pour le début de l'année (je ne sais plus combien de temps, peut-être pas plus d'une semaine)
Mais quelle joie en découvrant que j'étais dans la classe de celle qui était devenue entre temps "ma meilleure copine" !
Et pourquoi une heure de retard ? Oh non, pas une panne de réveil ! Cela ne me ressemble pas, ni à ma mère, puisque c'était elle qui venait me réveiller à l'époque. D'ailleurs, à mon avis, je ne dormais pas, et probablement, j'avais été prête bien avant l'heure. Enfin, prête à l'heure réelle de la rentrée, mais bien avant l'heure que je croyais être celle de la rentrée. Bref.

Plus généralement, et tout aussi banalement, la rentrée, c'est bien sûr les feuilles mortes qui (commencent à ) se ramassent (-er) à la pelle, les marrons, les tâches d'encre (ben oui, même avec es stylos plume on peut faire des tâches d'encre, même si, bien entendu, c'est bien moins fréquent qu'avec un porte-plume), les cahiers et classeurs neufs, et tout le tralala.
La rentrée, c'est le stress, aussi. Les grandes vacances me semblaient parfois un peu longues, mais au moment de la rentrée, elles semblaient soudain très (trop) courtes.
Je ne parle pas ici des rentrées universitaires, et de celles de la prépa, qui sont un peu différentes, ne serait-ce que parce que j'étais plus grande, et mieux armée, pour els affronter. n'empêche, le stress était toujourslà. Pour la prépa, j'avais peur du fameux "bizoutage" (en fait, c'était rien, on a juste traversé la bibliothèque voisine en chantant en latin :p), de si les prépas étaient aussi bizarres qu'on le dit (c'était vrai, mais pas forcemment méchants:p), et, évidemment, de si "je tiendrais le coup" (ce fut le cas, 2 ans, même). Et pour une des années de fac, ben, c'était le départ pour rome, donc, ça ne compte pas. Pour les deux autres, dans les deux cas, je savais que j'allais retrouver des connaissances, donc ça allait à peu près.

La rentrée, j'en suis débarassée, et je n'en suis pas mécontente (sauf que ça veut dire plus jamais de grandes vacances, et ça, c'est moins cool. d'auant que maintenant, il est certain que je saurais bien mieux les occuper ! :D).

Plus qu'à me débarasser de l'automne et de sa mélancolie, et ce sera bon.
Quelque chose me dit que c'est pas gagné...

(en fait, c'est pas vrai, j'apprends à aimer l'automne, peu à peu. Mais pour le moral, rien ne vaut un bon vieux printemps, quand même)
Couleurs d'automne à la Chaux-de-Fonds (Suisse), octobre 2008
(oui, je sais, la rentrée dont je parle est en septembre, mais bon, après tout, la rentrée universitaire est en octobre, donc, ça marche)
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 10:15
Je vous ai déjà parlé de Karambolages, cette émission d'Arte bien rigolote qui explique la France aux Allemands (et aux Français) et l'Allemagne aux Français (et aux Allemands).

Il était question l'autre jour d'une série de mots. Par exemple, je n'avais jamais fait le lien entre cocktail et cock-tail, la queue du coq (par contre, ils ne savaient pas bien expliquer pourquoi. Sans doute à cause du côté multicolore du coq en question).
De là à dire que la coquette est celle qui, telle le coq sur son tas de fumier, cherche à séduire le chaland, il n'y a qu'un pas qu'eux ont franchi...mais que je me garderai de faire néanmoins. Non mais oh, on a sa dignité.

Et pour finir, venu du coq, il y a...le coquelicot joli. Ben oui, coquelicot comme cocorico, et comme sa jolie couleur.
Remarquez, en bonne fille citadine que je suis, je ne suis même plus certaine de la vraie couleur du coq.
Par contre, la vraie couleur du coquelicot, ça, j'ai eu l'occasion de l'admirer, la semaine dernière, alors que j'étais descendue non pas dans mon jardin, mais au bord de l'Eure, et non pas pour y ceuillir du romarin, mais bien des bonnes chipos bien grasses (et des cerises bien rouges, elles aussi).
Voyez plutôt :

Il est joli, non ? Une de mes fleurs préférées, dans sa simplicité, son côté brut et froissé, et pourtant, tout mignon, tout coloré. Cela ne veut pas dire que je dédaigne les efforts de complexités de ces pauvres roses qui peuvent être magnifiques, il faut bien le dire. Mais tout de même, un champ de coquelicots, ça a un charme très certain.

humeur : c'est moi ou il fait chaud ?
bande-son : les fenêtres ouvertes.
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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 09:37
Il y a une chose que je trouve étonnante, les quelques rares fois où il m'est donné de l'observer  : la ressemblance qu'il y a entre le lever et le coucher de soleil. (que voulez-vous, je ne suis pas du matin, moi, et d'ailleurs, c'est un des rares (seuls ?) avantages que je trouve à l'hiver : pouvoir admirer les levers de soleil à une heure raisonable. le problème, c'est que du coup, ça veut dire qu'on se lève dans la nuit, et ça, j'aime moins. Bref).

Je disais : oui, voilà, la ressemblance entre le lever et le coucher de soleil.Entre le début et la fin de la journée. Dans un sens, la lumière est rouge puis rose puis dorée, puis jaune-blanche, dans l'autre, elle est jaune-blanche, puis dorée, puis rose, puis rouge.
Bon, la différence, c'est quand même que c'est pas du même coté de la mer, ou de la route, ou de la maison.
Mais tout de même. Ce n'est pas forcemment très original de comparer la vie à une journée. Mais en même temps, n'est-ce pas vrai ? Vrai que c'est très comparable tout de même ?
A une différence près. Dans la journée, les moments les plus beaux esthétiquement parlant sont ces levers et couchers de soleil (à mon avis, même si j'ai tendance à trouver cela de plus en plus surfait, la douce lumière serale, à force:p). Alors que dans la vie d'un humain, je n'en suis pas aussi persuadée. L'autre différence, c'est que maintenant, on sait où est le soleil avant et après son lever puis son coucher. Mais l'humain, où est-il ?

Bon, tout ça pour vous montrer cette photo, prise du côté d'Edgar Quinet, au 15 janvier dernier, vers 9h.



Y'a quand même un air de famille avec celle-ci, prise une semaine et qqs heures plus tard, aux Tuileries (pas du même côté, donc, enfin, je suppose), vers 18h30 ?



Bon, d'accord, ces élucubrations n'ont pas grand intérêt. Quand même, j'espère qu'au soir de ma vie, je ne repaserai pas par l'étape petit paquet dont il faut s'occuper car il ne peut pas (plus) se nourrir ni se laver ni se déplacer. Ouais, je sais, comme nous tous. Ouais, je sais, j'en suis loin, encore.Ouais, je sais, je suis pas très gaie ce matin.
ça me passera.
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 16:20
C'est vrai quoi, je ne vois pas pourquoi je n'y aurai pas droit moi aussi.
De causer des requêtes gogoles pour arriver en ces pages [pendant longtemps, ma mère a prononcé le nom de ce moteur de recherche bien connu "gogole", donc, et cela me faisait bizarre à chaque fois. maintenant, soit elle le fait plus, soit je le suis habituée (soit on parle de choses plus importantes (?) que de moteurs de recherches:p), toujours est-il que ça me fait moins bizarre. Bref]

Bon, en vrai, il n'y a pas grand chose de drôle à raconter. Je suis un blog sérieux (oui, je suis mon blog, je m'identifie à lui, ce blog, c'est moi, si je n'y écris pas, je n'existe pas et...Euh...nan, en fait, c'est juste que je m'exprime n'importe comment, faut m'excuser, il est 16h15 et j'ai même pas encore pris de goûter, alors comment voulez-vous), et donc, pour atteindre ces pages, les mots les plus fréquemment utilsés restent Queneau et Ronsard. Je ne reviendrai pas là dessus, j'en avais déjà parlé. Mais à l'époque, je n'imaginais pas attirer du monde avec ça. Enfin, monde probablement déçus en lisant les notes associées, mais passons.
Il y a même des gens qui veulent carrement savoir ce que je pense du poème de Ronsard livre i sonnet xxxii. Moi je dis, il y a des gens qui manquent de pudeur, quand même.

Ensuite, encore plus étrange, on me parle d'ongles de pieds vernis. Ou, moins étonnant, de pieds froids. Nan, je veux dire, les blogs dits "de fille" fleurissent dans toute la blogosphère où vous saurez tout sur le vernis. Les couleurs, les textures les marques et tout. Alors qu'ici, j'en ai parlé qu'une fois, et encore, c'était juste pour poser une question. Alors, les girls, je suis désolée, mais je ne peux pas vous aider.


Mais peut-être qu'une fois, juste une fois, ce blog pourra être utile. Ami italien qui cherche "oui et si en grammatique" (oui, c'était là), apprend qu'en français, on dit "grammaire".  Parce que même si on t'a répété que le français, c'était facile, ben c'est pas vrai. il suffit pas de rajouter des "-que" à la fin des mots pour faire des mots français. Na. Maisdonc voilà, j'ai fait ma BA du jour, je suis trop contente. Bon, pour l'explication de la règle de grammaire du oui et du si, je vais pas m'étendre parce que bon, j'ai des archives sur le feu, et le papier, ça crâme vite, quand même.Dis-toi que les Français sont compliqués, et que juste un mot pour dire "oui", ça faisait pas assez. Donc, quand ton "oui" s'oppose à un non, tu dois dire "si". Si si. tiens, regarde, si je viens de dire si, c'est parce que j'ai supposé que tu venais de me dire non.C'est simple comme tout, tu vois. Et si c'est pas clair, va donc vérifier dans ta grammatique.
(je rigole, mais en fait, c'est pas si évident, j'avais une copine italienne qui m'avait posé la même question. Elle m'avait aussi demandé ce que voulais dire le mot "marrant" et c'est d'ailleurs à cette occasion que je me suis rendue compte que je le disais tout le temps (et que je suis nulle en explication et définition)(mais depuis, je me suis soignée)(pour l'utilisation de "marrant", pas pour les explications)(ça faisait longtemps, toutes ces parenthèses, je crois que ça me manquait))

bande son : Benabar, même que qu'on y a été à un de ses concerts, et que c'était rien chouette
humeur : censément en train de travailler. Mais à part ça, ma foi, plutôt bonne, l'humeur, plutôt bonne.
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 18:00
Elle m'a lancé ça comme ça.
"Tiens, v'là 500 euros. Tu as 500 minutes".
C'est tout. Après, elle est partie.

Je suis restée là, The billet dans les mains. je n'avais pas eu le temps de réagir, de dire oui, ou non, et encore moins de poser des questions.

Il venait d'où, cet argent ? Pourquoi l'avait-elle donné, et pourquoi à moi ? Est-ce qu'il avait été volé ? Est-ce qu'il allait disparaître dans quelques minutes ? 500, pour être précise ? Et si j'achetais quelque chose avec, est-ce que l'objet en question allait s'évanouir à la place?
C'est vrai quoi, 500 minutes, elle a voulu dire quoi? 500 minutes avant que tout disparaisse, donc ? Avant qu'elle ne me le reprenne ? Avant que ce billet ne me détruise ? Avant la fin du monde ?

Ceci dit, pour être franche, c'était seulement la deuxième fois de ma vie que j'avais un tel billet entre les mains. Tant d'argent en si peu de place ? Comment imaginer les quantités de choses que je pourrai acheter avec ? Combien de places de cinéma ? Ou de fards à paupières ?
Ou alors, puisque j'ai un "gros" billet et que de toute façon, je ne me vois pas le sortir pour 20 euros d'achats, est-ce que je ne pourrai pas acheter un "gros" truc, pour aller avec le gros billet ?
Mais quoi? Un voyage ? Non, 500, ça fait juste, du coup. Un bijou ?

Pour être franche, encore, je préfèrerais le déposer à la banque et n'y plus penser.
Oui, mais 500 minutes ! D'ailleurs, c'est quoi, ça, 500 minutes ? Ah si seulement on avait gardé l'idée de l'heure de 100 minutes, ça m'aurait vraiment simplifié la vie ! Bon, si ça fera 5 heures de 100 minutes, je suppose que ça ferait genre entre 6 et 8 pour nos heures à la 60.
Bref, j'ai 6 ou 8 heures. Pff, pas le temps d'acheter quoi que ce soit puis d'en profiter convenablement.

En gros, soit dans 6 à 8 heures c'est la fin du monde, et autant l'attendre tranquilement, en sirotant un thé, en lisant un bon bouquin et en me faisant masser par l'amoureux qui de toute façon n'aura envie de rien d'autres avant sa propre fin du monde, bien entendu.
Soit dans 6 à 8 heures, c'est la fin du billet de 500 euros quoi imagnier de mieux dans l'immédiat que d(attendre tranquillement en me faisant masser tout ça ?

Bon, ok, je rentre chez moi. Mais avant, je file le billet à quelqu'un d'autre. Ou plutôt, non, je le dépose là, sur un banc. Le prenne qui voudra.

Bon, dois-je reprendre les règles ?



1.Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. Vous avez carte blanche, que ce soit en 3 mots ou en 500 lignes, laissez libre court à votre imagination.

2. Relancer la chaîne en invitant 5 de vos amis à répondre à leur tour à la question (ça, je ne le fais pas parce que ça embête tout le monde. prenez si vous voulez)

3. Faire référence à cet article et à ces mini-règles afin que l’on puisse tracer tous les participants.

4. Intituler votre article “500 euros et 500 secondes par Votre Nom 

 





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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 10:53
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire.
J'ai deux nouvelles pour vous, une bonne et une mauvaise.
Puisque c'est mon anniversaire, chaque lecteur doit me donner mille francs. C'est la mauvaise.
Les francs n'existent plus en France, et je ne peux accepter les autres francs, les suisses ou les autres. ça, c'est la bonne.
Quand aux Francs qui ont un casque sur la tête, des tresses aux cheveux , je préfère pas, parce que j'ai un ou deux vases auxquels je tiens, et Soisson ou pas Soisson, je préfère pas me risquer, un accident est si vite arrivé (surtout à mille dans un porte-monnaie).

Vous voyez, grâce à moi, en ce 28 janvier, vous avez économisé 1000 francs !

Ne me remerciez pas, c'est tout naturel.


Bon, mais pour en revenir à mon dada préféré, les plaintes de moi sur moi, je n'aime pas trop le jour de mon anniversaire. Attention, je n'ai pas dit que je n'aimais pas mon anniversaire. Même si depuis quelques temps déjà, j'ai passé le cap de l'époque où on ne grandit plus, on vieillit...Mais enfin, j'aime bien les gâteaux rien que pour moi, avec plein de chocolat de préférence, les bougies, et les cadeaux parce qu'il y a pleeeein de gens qui m'aiment.
Non, ce que je n'aime pas, c'est la journée-même. parce que forcemment, pour tout le monde, c'est une journée normale. Il n'y a que pour nous qu'elle est exceptionnelle. E tdonc, il faut aller au boulot comme tous les jours. Et puis, comme c'est en semaine, ben le soir, on va se vautrer devant la télé comme tous les jours.
Pourtant, cette année, pour éviter le blues du jour d'anniversaire, j'ai fait les choses biens. Je l'ai déjà fêté en famille, et je le fêterai plus tard en plus ou moins grand comité aussi. Oui, mais le jour-même reste un jour normal, où le soleil se lève, où il fait gris parce qu'on est en janvier (et c'est pas juste, parce que tous les ans, mon anniversaire tombe en janvier), où le réveil sonne le matin trop tôt (avant 9h, c'est toujours trop tôt, de toute façon) et où le soleil se couchera relativement tôt. Et encore, à l'époque funeste où j'étais étudiante, j'avais une chance sur deux que ça tombe un jour de partiel. Et, encore cette année, j'ai de la chance, parce que à un jour près, mon cadeau d'anniversaire, c'était d'aller bosser à pieds.

Voilà. Donc si vous avez pas compris, aujourd'hui, c'est mon anniversaire.

bande-son : Harmonium, histoires sans paroles. Un cd que j'avais reçu une année pour mon anniversaire, tiens...
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